Effet secondaire – ou – « Oh les beaux jours »

Plaçant notre centre de gravité (nommé G) au niveau du bassin, celui-ci peut varier de quelques centimètres selon un axe verticale, celui de notre colonne vertébrale.

Rester statique fait descendre G sous l’effet de sa propre gravité, entrainant ainsi notre corps un peu plus dans la terre. Il passe alors sous un point nommé le point B (Beckett).

Même avec une bonne détente, notre poids et la gravite nous imposent un temps en suspension dans l’air de quelques fractions de secondes, temps que l’on ne peut allonger a l’infini.

C’est pourquoi la houle et la marche compensent ce mouvement descendant en maintenant G au dessus du point B, selon un mouvement oscillatoire. Ce mouvement est comparable aux battements d’ailes d’un colibri.

Ainsi la marche et la houle ont en commun de nous maintenir en suspension.