En frôlant du regard la verticalité de la chute d’eau des averses tropicales, l’approximatif corps intègre la fluidité à sa propre matérialité pour former un nouvel angle droit avec le sol. Cet angle est l’angle debout.
Équivalent à 90° il est également égal à ∞ % grades sur l’échelle des tangentes.
En résumé, prendre la tangente pour contempler la verticalité fluide permet de s’approcher de l’∞.
Marcher sans être vu, déambuler sans différence, se camoufler parmi les autres, se mouvoir avec fluidité.
Adopter le mode de vie ne suffit pas car marcher seule relève d’un déplacement aux antipodes de la mécanique des fluides locale.
Il faudrait être un Cascabel Dormillon, un Caïman ou une Tarentule, pour faire corps avec le paysage et se l’approprier. Mais quand on ressemble davantage à un Scarlet Ibis ou à un Pink Floyd, il faut temporiser pour voir.
… sur toutes les lèvres.
Qu’en est-il ?
Constats et analyses passant de la naïveté d’une touriste de passage au constat d’une femme blanche se sédentarisant :
– C’est un peu excessif… ce pays n’est juste pas un lieu touristique!
– Prendre les transports en commun et s’entendre dire qu’on est courageux… ce pays est-il suffisamment riche pour que tout le monde soit en mesure d’avoir sa voiture personnelle?!?
– Les regards prolongés relèvent de la curiosité d’être une femme blanche voyageant seule… ce pays est peut-être foncièrement misogyne?
– S’enfermer chez soi à double tour relève de la paranoïa… la richesse et la pauvreté se côtoyant dans un rayon de quelques centaines de mètres, il est inévitable qu’un climat de jalousie s’installe!
– Passé 6:30pm (heure du coucher du soleil) c’est de moins en moins confortable… ce pays aurait-il sa part de tourisme sexuel?
– Les documentaires et journaux locaux véhiculent l’accroissement constant de meurtres, kidnapping, vols, viols… le gouvernement voudrait-il conserver sa toute puissance pour continuer à s’en mettre plein les poches via la corruption en conservant un climat d’insécurité?
– Vouloir visiter le sud et s’entendre dire « On n’y met pas les pieds c’est des champs de weed à perte de vue! »… ce pays est une véritable plaque tournante au niveau de la drogue!
– Prendre comme d’habitude un maxi-taxi au hasard mais cette fois-ci se retrouver de l’autre côté de la rivière, barrière physique entre Port of Spain City Center et Laventil (bidonville de la capitale) et se sentir définitivement pas à la bonne place… il y a des barrières à ne pas franchir sans être accompagnée.
– Penser à étendre son séjour par extension de son visa et s’entendre dire que les documents demandés sont inutiles, il faut payer… la corruption intervient à tous les niveaux!
– Les chiffres parlent d’eux-mêmes c’est une réalité palpable:
Si on ne comptait que 93 meurtres à Trinité-et-Tobago en 1999, 15 ans plus tard, le nombre a grimpé à 407. Avec un tel taux, cette île des Caraïbes est devenue l’un des pays les plus dangereux au monde.
VICE News a visité les bidonvilles de Port-d’Espagne, la capitale, afin d’enquêter sur cette brutale poussée de violence. Notre équipe a notamment rencontré les policiers de l’île – très souvent montrés du doigt par la population – et les Trinadiens impliqués ou concernés par ces assassinats. Si la plupart de ces meurtres s’expliquent par une guerre entre gangs rivaux qui se disputent des contrats gouvernementaux destinés à améliorer leur quartier et à réduire le taux de chômage, la violence de ces groupes n’est que le symptôme d’un problème plus grave.
Ces dernières années, Trinité-et-Tobago est devenu un important lieu de transit de la drogue produite en Amérique du Sud. De nombreux observateurs accusent les ‘gros poissons’ – les élites politiques et économiques qui contrôlent le trafic de drogue – d’avoir conduit la nation dans une situation catastrophique. Beaucoup estiment qu’ils ont transformé ce pays riche en ressources naturelles en un narco-État corrompu et violent où règne l’impunité.
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La beauté du pays, la générosité des Trinidadiens, leur fierté, l’amour du partage et la grande mixité fait oublié ce climat d’insécurité… Il faut juste composer avec la liberté de mouvement. Le voyage immobile est peut-être la clé de compréhension du dicton local qui prône la liberté.
be to green walk // be green to walk // to walk be green // walk to be green // green walk to be // Nuancer ses pas pour teinter sa pensée.
Quand les sons ne sont plus entendus c’est qu’il est déjà trop tard pour les écouter. Ils sont devenus bruits de fond.
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La réécoute demande une prise de distance qui est celle du nouveau venu.
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Pour qu’ils occupent la place initiale il est essentiel de fermer les yeux pour remettre les tympans en éveil.
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Cet exercice permet une découverte de lignes musicales jusque là inaudibles.
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Attention à l’écoute répétée et bâclée qui peut aller jusqu’à un dégoût total du morceau choisi.
Notes d’intention à l’adresse des danseurs :
« Il est des iles chorégraphiques qui demandent de travailler sa souplesse. »
Première phrase – Corps en boule dans le coin au fond de l’espace de danse
Seconde phrase – Corps droit, pieds serrés, regard posé derrière ce qui est visible, bras raides plaqués au corps (passage des danseurs 2 et 3)
Troisième phrase – Pas rapides exécutés sur une ligne droite ‘the Main Road’
Quatrième et cinquièmes phrases – Marche lente, trajectoire sinueuse
Sixième phrase – Pause avec inspiration profonde (arrivée du danseur 4, passage des danseurs 5, 6 et 7)
Septième et huitième phrases – Grand écart exécuté perpendiculairement à la première ligne droite réalisée (départ du danseur 4, passage prolongé des danseurs 8 et 9)
Neuvième phrase – Pieds parallèles, écartement de la largeur du bassin, jambes légèrement fléchies, bras parallèles au corps (passage du danseur 10)
Dixième et onzième phrases – Marche lente accompagnée des bras réalisant des battements rapides à hauteur d’épaule (passage prolongé des danseurs 11 et 12, 13 et rapide du danseur 10)
Douzième phrase – Pas chassés, tête opposée à la trajectoire puis retournement brusque de la tête en fin de traversée (retour du danseur 4, passage des danseurs 2 et 3)
Treizième phrase – Assis en tailleur, regard dirigé vers la sortie, dos droit se courbant accompagnant la tête dans son inclinaison vers le sol (présence en arrière-plan du danseur 4)
Phrases suivantes – en cours d’élaboration (improvisation)
… ou du moins essayer.
Port of Spain vs San Fernando – un grand écart qu’on ne peut capter sans bande son…
Si l’on considère la population sur la terre en 2014 à environ 7,2 milliards de personnes
Si à un instant t, chaque individu occupe une position propre définie par (x,y,z)
Alors on peut s’interroger sur la définition de l’espace qu’occupe cet instant t.
L’espace-temps ET serait alors égal à l’instant t élevé à la puissance ‘somme de 1 à 7,2milliards des positions (x,y,z)’
ET=t^E(x,y,z)